
Les Nations unies ont fait de 2025 l’année internationale de la préservation des glaciers. Avec le réchauffement climatique, ces géants blancs sont en danger. Et l’Europe n’est pas épargnée.
250 camions-citernes, soit 7,5 millions de bouteille d’eau d’un litre ou encore l’utilisation quotidienne d’un lave-linge pendant plus de 205 ans. C’est en volume ce que représente la fonte des glaciers à l’échelle du globe à chaque seconde qui passe, soit l’équivalent de 7 500 mètres cubes d’eau.
Un constat inquiétant, conséquence directe du réchauffement climatique. Selon le programme européen d’observation de la Terre Copernicus, les glaciers ont « connu une perte de masse de glace importante » depuis le milieu du 19e siècle. Formés par l’accumulation et la compaction de couches de neige sur de longues périodes, les géants blancs ont au total perdu 8 226 gigatonnes depuis 1976. Et leur fonte s’est accélérée depuis les années 1990.
Ce phénomène, documenté par de nombreuses études scientifiques, bouleverse non seulement les paysages en altitude, mais aussi les écosystèmes et les ressources en eau de tout le continent.
La fonte des glaciers a notamment un impact majeur sur l’élévation du niveau de la mer. Depuis 2006, plus de la moitié de celle-ci est imputable à la fonte des glaciers et des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland. D’après les données du service Copernicus, rien qu’en 2023, les glaciers ont perdu 600 milliards de tonnes d’eau, entraînant une hausse du niveau marin d’environ 1,7 mm. A long terme, la disparition de la moitié des glaciers mondiaux pourrait contribuer à une élévation de près de 9 cm du niveau des océans.
Pour provoquer une prise de conscience collective, les Nations unies ont décrété 2025 « année internationale de la préservation des glaciers ».
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