Imaginez-vous faire une randonnée nocturne sur un chemin de transhumance, apprendre la « cuisine blanche », organiser une fête ou encore récolter des herbes avec des maraîchers pendant vos prochaines vacances. Vous y êtes ? Ces exemples, tirés d’un vrai séjour, illustrent les ingrédients qui composent le slow tourisme.
D’où vient ce concept ? Le slow tourisme renvoie à un ré-ancrage local, incluant la nature, la culture et les habitants. Cette tendance a connu un nouvel élan avec la pandémie du Covid-19, qui a éloigné bon nombre de vacanciers du tourisme de masse.
Le slow tourisme, l’art de découvrir un territoire à 360°
Le slow tourisme est la combinaison de 4 ingrédients clés : l’expérience, le temps, les mobilités bas carbone et la protection du patrimoine. L’ « expérience » désigne le fait de choisir des activités de découverte du territoire qui impliquent la rencontre et l’échange avec les habitants. Le « temps » se réfère au fait de choisir des temporalités plus lentes et plus riches : c’est le fameux « prendre son temps » ! Qui dit slow tourisme dit aussi « mobilités bas carbone », plus précisément le fait de privilégier les transports collectifs et les mobilités douces pour se rendre à destination et pour se déplacer pendant le séjour.
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