Réaménagement du boulevard Raymond Poincaré entre Garches et Vaucresson.

L’ASEVE continue de promouvoir des espaces de mobilité respectueux de l’environnement.

Elle prône notamment une voierie où chacun respecte l’autre, automobiliste, cycliste, piétons.. Dans cette perspective, elle promeut à chaque fois que possible des espaces dédiés en fonction de l’usage (trottoir, piste cyclables) et lorsque cela n’est pas possible compte tenu de la largeur maximale de la voierie, des espaces (réellement) partagés comme il en existe maintenant dans de très nombreuses agglomérations partout dans le Monde (un espace réellement partagé, c’est une vitesse limitée à 12 kms/h et non 30 qui est excessif au regard du risque piéton notamment).

L’ASEVE est intervenue depuis plusieurs années sur l’aménagement du Bd boulevard Raymond Poincaré entre Garches et Vaucresson. Au départ, il s’agissait de conserver le principe d’une 4 voies automobile, ce qui n’avait guère de sens compte tenu de la configuration en 2 voies en aval et en amont. Nous avons finalement eu la confirmation après nos échanges nombreux tant avec le Département qu’avec les mairies limitrophes, que le nombre de voies passera bien de 4 à 2, sauf devant l’hôpital de Garches et aux entrées des carrefours pour assurer un bon fonctionnement.  

Le futur profil de voirie sera composé de :

  • Une voie de circulation par sens,
  • Une piste cyclable bidirectionnelle (nous aurions préféré une piste de chaque côté, mais cela n’a pas été retenu)
  • Une file de stationnement des deux côtés (les stationnements sur trottoir seront déplacés sur chaussée),
  • Et des trottoirs plus confortables et mis aux normes PMR (amélioration du traitement au pied des arbres).

Les alignements d’arbres seront conservés à l’identique. Quelques arbres devront être supprimés au droit des carrefours, ou en raison de leur état phytosanitaire, mais ils seront remplacés dans les emplacements vides ou en lieu et place. Une compensation en nombre équivalent sera réalisée pour maintenir une couverture végétale.  

S’agissant de l’aspect environnemental, le Département a prévu de maximiser l’infiltration des eaux pluviales, pour aider le développement des arbres, favoriser l’évapotranspiration de ces derniers lors des fortes chaleurs, et ainsi combattre les îlots de chaleur. Aussi, les matériaux recyclés seront privilégiés dans le cadre du marché public afin de proposer des structures innovantes avec un faible impact environnemental.   

Les travaux sont programmés pour démarrer au 2ème semestre 2023 pour une durée de 18 mois.

Nous regrettons l’option prise d’une piste bidirectionnelle pour les vélos (source de collisions). Mais nous avons tellement attendu ces aménagements, que nous sommes au moins en partie satisfaits !

Boulevard Raymond Poincaré Avant
Boulevard Raymond Poincaré Après

Bilan des campagnes de plantations 2021-2022 dans les forêts domaniales d’Île-de-France.

En Île-de-France, les forêts publiques représentent 87 000 hectares, soit 8% de la surface régionale, faisant de l’ONF le premier gestionnaire d’espaces naturels dans la région.

En Île-de-France, les forêts publiques représentent 87 000 hectares, soit 8% de la surface régionale, faisant de l’ONF le premier gestionnaire d’espaces naturels dans la région. Que ce soit en raison de saisons trop chaudes ou trop sèches, ou de la prolifération d’insectes ravageurs, de nombreux arbres dépérissent sur tout le territoire francilien. Ces événements sont tous liés, directement ou indirectement, au réchauffement climatique. Il faut s’adapter à cette nouvelle donne. En Île-de-France, certaines essences sont davantage touchées que d’autres. Si l’Office national des forêts privilégie prioritairement la régénération naturelle, le recours aux plantations est une nécessité, avec l’objectif de diversifier et préparer les forêts face au changement climatique. Avant d’engager une nouvelle campagne cet hiver, l’ONF dresse le bilan de celle réalisée en 2021/ 2022.

Engagé à renforcer le dialogue avec les usagers, l’Office national des forêts a commandité une enquête auprès de l’institut Viavoice sur le rapport des Franciliens à la forêt et leurs attentes. Réalisée sur un échantillon représentatif de la population régionale, elle révèle des résultats inédits et parfois surprenants.

Ce baromètre, dont c’est la première édition, met en évidence de nombreux points de satisfaction, mais révèle aussi les raisons de certaines crispations. Notamment lorsqu’il est question de la gestion durable des forêts ou de la coupe d’arbres qui produit pourtant du bois utile à la société.

https://www.onf.fr/+/18f5::une-declaration-damour-des-franciliens-envers-leurs-forets-publiques.

ENVIRONNEMENT : un enjeu majeur pour les Français.

Un été d’événements climatiques extrêmes et un automne de tension sur l’énergie ont-ils un
impact sur l’état de l’opinion et modifient-ils les préférences politiques ?

Premier enseignement : l’environnement est la priorité de tous .
Confirmation de toutes les enquêtes réalisées cette année, il s’agit de la deuxième priorité – citée
par 34% des panélistes. L’environnement est loin derrière le pouvoir d’achat (54%), mais clairement
devant l’avenir des retraites et du système de santé (26%), de l’immigration (18%) ou de la sécurité
(18%). Cette priorité est largement partagée que l’on soit femme ou homme,
riche ou pauvre, rural ou urbain et même jeune ou vieux – les 18-24 ans sont certes plus nombreux
que les plus de 70 ans à citer l’environnement comme une priorité (avec un écart de près de 20
points) mais, quel que soit l’âge, l’environnement est la deuxième priorité.
Deuxième enseignement : il y a désormais consensus sur la réalité du changement climatique
mais seulement une majorité sur les causes de ce changement.
L’actualité française et internationale a sans doute accéléré la prise de conscience : près de 90%
des Français considèrent que « nous sommes en train de vivre un changement climatique ». En revanche, 61% des Français seulement partagent le consensus du GIEC sur les causes de ce
changement, c’est-à-dire « principalement l’activité humaine » – les autres estimant notamment
que c’est un « phénomène naturel » (16%) ou que l’on « ne peut pas savoir » (8%). Ce scepticisme-là
est clivé : il est davantage le fait des plus âgés (27 points d’écarts entre les 18-24 ans et les +70 ans),
des moins diplômés (22 points d’écart entre les sans diplôme et les bac+5), mais aussi des
sympathisants d’extrême droite (57 points d’écart entre les sympathisants d’Europe Écologie-Les
Verts et les sympathisants de Reconquête !).
Troisième enseignement : les Français sont dans l’attente de changements en profondeur.
10% seulement estiment que l’on « ne peut rien faire »pour lutter contre le changement climatique. Ils ne sont pas dans le technicisme béat : 14% seulement pensent que la solution viendra des innovations scientifiques. Ils ne sont pas davantage dans l’activisme violent : 73% considèrent
« inacceptable » la violence lors d’actions ou de manifestations écologiques militantes. Ils sont, à
l’inverse, 68% à plaider pour un changement en profondeur – qu’il s’agisse de nos modes de vie
(30%), ou des modes de production des entreprises (38%).
Quatrième enseignement : les Français sont disposés à changer mais ne veulent pas être seuls à
fournir des efforts.

Il y a, sur ce sujet, une inflexion que met en lumière l’enquête et qui est très importante. 66% des
Français se disent prêts à « modifier en profondeur leur mode de vie ». C’est un chiffre élevé mais il
faut souligner que ce chiffre est en recul de 13 points par rapport à 2021, qu’une minorité seulement
(46%) accepte que ces changements impliquent des sacrifices financiers et que, surtout, 69%
partagent l’idée qu’ils font déjà beaucoup d’efforts et que c’est à l’État et aux entreprises d’agir
principalement.
Cinquième enseignement : la confiance dans le nucléaire progresse nettement.
Le débat public a été animé à la fois par l’annonce d’une relance du programme nucléaire – avec le
projet des EPR2 – et par les difficultés d’EDF – avec la mise à l’arrêt d’une partie importante du parc
nucléaire. Le premier événement a manifestement primé sur le second : le secteur du nucléaire est
une « institution » – au sens large du mot – qui recueille un haut niveau de confiance (59%, loin
devant « les grandes entreprises » ou « les banques ») mais, davantage encore, qui voit sa
confiance progresser de 11 points par rapport à 2021.